Ca ne va pas terrible, mais ça passera...
Sans doute qu ' il faudrait que je reprenne confiance en moi et en mes capacités.
Les écarts pétards reviennent un peu trop souvent, j' me sens une grosse nulle au boulot, et le violon, putain c' est chié pour choper la bonne position avec l' archet...
Je doute de moi, j' ai honte de mon manque de volonté. J' ai à nouveau envie de me pelotonner sous ma couette, et de regarder des grosses conneries à la télé en fumant des pétards accompagnés de chocolat chaud au miel, à emmerder les autres, le boulot et le monde en général .
Faut que je prenne sur moi.
[Seulement y' a aussi des trucs chiants incontrolables commes mes tocs qui reviennent]
Qu' est ce que j' aimerais aller vraiment bien, et plus me sentir aussi vulnérable pour tout. Comme si j' étais encore en train de changer de carapace. Pourtant à vingt-sept ans, presque vingt-huit, l' adolescence est loin, non ?
J' suis un peu lasse.
Parce que si il me semble très fort vouloir être heureuse, comme tout l' monde, une partie de moi doit trouver que c' est confort et plus simple de se dire que la vie est trop compliquée, et que j' arriverais jamais à rien.
Ca doit m' rassurer, d' être pleine d' angoisse.
Une fois j' ai lu que l'absence de règles pour un enfant était quelque chose de très angoissant. Que quand il en manquait, il se créait des règles intérieures bien plus strictes. Ou des obsessions.
Mais c' est un peu fastoche de se reconnaitre dans tout c' qu' on lit, ou de me dire que c' est la faute de mon éducation, que moi, j' y suis pour rien, tu vois, je PEUX pas changer.
Bien sûr que si on peut changer. Il faut.
Seulement, c' est juste un peu dur.