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De la zique ?

Zelia [On est sûr que le mec qui a inventé l'optimisme ne lui fera pas un procès.]

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Journal d'un stupide sentimental . (Ceci est une fiction)
 "Journal d'un stupide sentimental" / Nouvelle écrite en 2000 .


Lundi 15 Octobre

Voilà. J’ai décidé d’écrire régulièrement dans ce cahier – payé 2,95 F chez mon épicier – pour mieux comprendre ce que je ressens réellement pour cette fille, et pour pouvoir évaluer les progrès dans mes lamentables tentatives d’approche.

Pour l’instant, je suis dans l’impasse. Comment avouer à quelqu’un que moi, Romain, 25 ans, ai besoin de me confier à un journal intime – vieux cliché pour midinettes – parce que je suis obsédé par ma voisine de palier ? Imaginez-vous la honte que cela serait ? …

Incompréhension. Jusqu’à présent, je n’ai jamais eu BESOIN d’une femme. Comme beaucoup de mecs de ma connaissance, j’ai eu pas mal de filles dans ma courte vie, mais n’ai pas une seule fois expérimenté ce que l’on appelle communément «  L’Amour ».

Un résumé de ma vie sentimentale ?
J’ai perdu ma virginité à un age honorable : 15 ans. Bien sûre, je ne pensais qu’au SEXE. J’ai couché ensuite avec une vingtaine de nanas qui s’attachaient parfois à moi, mais que je larguais au bout d’une nuit, d’une semaine, d’un mois grand maximum, faute d’amour.
Et puis j’ai cru quelquefois tomber amoureux de certaines, qui n’étaient d’ailleurs pas les plus jolies, ni les plus intelligentes, mais qui, ayant senti mon attachement, et peut-être dans une tentative maladroite de l’éprouver, devenaient de vraies chieuses possessives, folles de ménage, ou folle du cul. Avec d’autres, bien sûr. Et, autant le dire tout de suite, je ne peux accepter chez les autres les propres défauts que je n’assume pas tout à fait chez moi.

Voilà pourquoi tout ceci est incompréhensible.

Je suis obsédé par cette fille, Zoé. Son nom est sur la porte, à côté d’un autre nom – bordel ! – Zoé Duval & Marco Renard.
Je crois ne jamais avoir entendu un nom aussi ridicule.
Il est évident que cette fille mérite mieux, et ce n’est pas ici ma jalousie qui parle, seulement mon empathie …Pense-t-elle réellement pouvoir être heureuse en s’appelant un jour Zoé Renard ?

Je ne comprendrais jamais les femmes …
Quoi que celle-ci ne soit qu’une jeune fille. Elle comme lui semblent ne pas avoir plus de vingt ans.

Je sais, elle est probablement un peu jeune pour moi, mais ne serait-elle pas mieux avec un VERITABLE homme plutôt qu’avec cet adolescent attardé dont elle a du s’enticher parce qu’il n’y avait rien de mieux à l’horizon ? …

Elle est fine, douce, avec des yeux couleur de miel, et ses longs cheveux toujours retenus par un foulard. MY GOD ! Voilà que je parle en poète, moi qui ai toujours descendu en flammes le romantisme et la fusion entre deux êtres à mes ex.

Mais elle… ELLE !
Non, je ne veux pas juste la BAISER, je veux sentir dans son cou, voir de la tendresse dans ses yeux, me réveiller à côté de son corps doux et chaud, hmmm …

Voilà que je m’égare. Je crois que je suis un peu fatigué d’écrire. Il est déjà une heure du mat’. Demain, je bosse, bien sûr … et puis les trois whisky-coca que j’ai ingurgités commencent à faire effet. Je me sens mou, flou …
J’essayerai d’écrire encore dans les jours qui viennent, bien que je commence à douter sérieusement de l’intérêt de cette entreprise …

 

Lundi 22 Octobre

Je l’ai vue ce matin, en nuisette dans sa cuisine en train de préparer du café.

Joli réveil …
ELLE et « lui » habitent deux portes plus loin, celle située juste devant l’ascenseur, et fort judicieusement, leur appartement est légèrement décalé par rapport aux autres : C’est ainsi que je peux apercevoir leur cuisine de mon salon. Et c’est comme cela que je l’ai connue.

Il faut dire que la première fois que je l’ai aperçue, elle était nue, en train de faire la vaisselle. Et forcément, ça crée des liens …

C’était il y a deux semaines à peine. Je savais bien que quelqu’un venait tout juste d’emménager, mais je n’avais encore rencontré personne. Aussi, j’étais plutôt ravi que ce soit une jeune fille aussi charmante, jusqu’au jour où j’ai vu les noms sur la porte.

Ils étaient écrits à la main, d’une écriture ronde et enfantine, sur un petit bout de carton blanc.

Zoé Duval et Marco Renard.Bon sang …
C’est à partir de là qu’elle est devenue cette sorte d’obsession qu’elle représente pour moi, actuellement.

Je me suis mis à mater, moi qui jusqu’alors n’avais rien d’un voyeur.
Et c’est toujours la même fille dans mes rêveries érotiques, à présent. ELLE.
Rien qu’elle. Zoé.

 

Mardi 23 Octobre, 2 heures du mat’ ( et des poussières …)

La S….. ! Ainsi, le dicton « toutes des salopes, sauf ma mère » se vérifie …

Pourquoi, mais POURQUOI m’a-t-elle ignorée avec autant de superbe ?
Pour sa défense, certes, je me suis montré on ne peut plus ridicule, mais était-ce une raison pour me réduire à néant, pour briser mon espoir dans l’œuf ?

Notre première vraie rencontre restera donc un des moments les plus humiliants de toute ma vie ; probablement ex-æquo avec cette soirée – lorsque j’avais seize ans – que j’avais passée, la braguette largement ouverte, sans comprendre pourquoi toutes les filles refusaient de danser avec moi et s’esquivaient en gloussant.

Laissez-moi vous expliquer comment j’ai pu en arriver là …

En fait, pour être honnête, tout ceci n’est qu’un imbécile concours de circonstances. J’étais déjà passablement déprimé en sortant du boulot. Il était dix-neuf heures.
En quoi consiste mon job ? Je m’occupe de vendre des encyclopédies aux clients d’un club de livres …
Je dois traîner dans la boutique, repérer les pigeons éventuels, les renseigner, leur poser des questions pour gagner leur confiance, puis les entraîner jusqu’à mon repère : une petite table ronde au fond du magasin.

Là, j’entame mon petit speech vendeur sur mes irremplaçables encyclopédies, qui peut, parfois, durer jusqu’à deux heures sans aucun résultat.
Plus particulièrement en ce moment, d’ailleurs, car – le croirez-vous – je n’ai plus le cœur à convaincre des personnes innocentes à tout prix, et j’abandonne à présent à la moindre hésitation.

Le pire est que nous ne sommes payés qu’en fonction de nos ventes, et qu’il arrive souvent que des personnes annulent après avoir signé pourtant de plein gré.

Dans ce cas-là, on peut m’enlever la somme que j’avais touchée pour cette vente, jusqu’à trois mois plus tard.

C’est d’ailleurs ce qui m’est arrivé aujourd’hui : deux annulations coup sur coup, conclusion : du fric en moins.

Ajoutez à cela le fait que j’aie très peu de contacts avec mes « collègues » ( forcément, je bosse seul) et des relations très superficielles avec les vendeurs de la boutique où j’exerce, et vous comprendrez que mes journées de travail ne sont pas tellement joyeuses.

Aussi, à peine étais-je rentré chez moi, que le gros coup de blues, le vrai m’est tombé dessus. Symptômes : épaules qui s’affaissent, sensation d’étau qui enserre la poitrine, grosse boule dure et tenace dans la gorge.

Et j’en savais la raison : ici, je ressentais encore plus la solitude.
Non seulement j’avais raté ma vie professionnelle, mais ma vie sociale et sentimentale était également un désastre.
J’avais entendu Zoé rire, en passant devant sa porte. Fermée.
Et moi, ici, j’étais seul, seul avec ma main droite, certes, mais seul.

Si au moins j’avais pu avoir une fille à moi, elle m’aurait écouté gémir mes problèmes, je l’aurais embrassée, nous aurions fait l’amour comme des sauvages et …
Enfin. Voilà ce que je pensais. Aussi j’avais décidé qu’il me fallait rapidement une présence, une oreille attentive, bref, mon meilleur pote.
J’ai donc appelé Vincent, qui – et je l’en remercie – n’a pas posé de question et s’est résolu à passer la soirée chez moi en quelques secondes. Avec une surprise …

Sacré Vincent, qui ne se déplaçait jamais sans son « herbe thérapeutique ».

Je n’avais plus fumé depuis deux ans, donc j’étais à la fois nostalgique et plutôt excité à l’idée de me replonger dans l’état de l’adolescent attardé toujours défoncé, que j’étais auparavant.

A 23 heures, nous en étions donc au troisième, les yeux explosés, scotchés devant l’écran qui diffusait un Best Of débile. La fringale typique venait nous tenailler et je m’était donc décidé à aller faire quelques achats chez l’épicier à quelques mètres de chez moi.
Evidemment, j’étais dans un sale état : j’avais la bouche pâteuse et le verbe lent, le fou rire facile et une démarche mal assurée.

Pourquoi a-t-il fallu que je puisse enfin parler à cette fille, ce soir-là ?
Pourquoi n’ai-je pas pensé à me recoiffer sommairement, où a mettre autre chose que ce vieux bermuda en jean frangé aux genoux ?

( Parce que j’étais défait. Parce que c’est ce bermuda qui m’est tombé sous la main en premier, et pas autre chose …)

J’espérais donc être le seul dans l’épicerie ce soir-là, faire des achats rapides, et qu’on ne m’adresse surtout pas la parole.
C’est lorsque je jaugeais les baguettes qu’elle est entrée. Emmitouflée. Essoufflée. Adorable, évidemment.
J’ai eu un petit coup au cœur et j’ai essayé de me ressaisir.
Je lui ai adressée un sourire du type irrésistible – du moins le pensais-je – alors qu’elle passait devant moi sans me voir.

Je ne saurais vous dire pourquoi, n’empêche que je me suis approchée d’elle, et que je lui ai bloqué le passage, entre les yaourts et les boissons.
-« Bonsoir » lui ai-je dit, d’une voix qui se voulait maîtrisée.
-« Bonsoir … On se connaît ? » a-t-elle répondu d’une voix qui se voulait méprisante.
C’était déjà mal parti. Alors, bon sang, pourquoi ai-je insisté ? c’était si pathétique !
J’ai ressenti soudain le besoin de tout lui débiter, qu’on se connaissait très bien, du moins JE la connaissais, je l’avais entendue rire tout à l’heure – d’ailleurs pourquoi riait-elle ? – et puis je la voyais souvent se promener chez elle de mon salon …

Elle m’écoutait en me regardant comme si j’étais un malade qu’il fallait absolument approuver pour ne pas le rendre encore plus fou, et, à la fin de mon discours, elle eu un geste qui me surpris.

Elle s’est avancée pour renifler mon haleine – je pouvais voir son joli petit nez se plisser – puis elle a détourné sa tête en esquissant une grimace.
J’avais juste bu une bière quelques instants auparavant, mais elle a du croire que j’étais bourré.
Je l’ai vu payer sa bouteille de jus d’orange en faisant une moue dépitée qui s’adressait directement à moi, je suppose, et sortir.

Alors j’ai couru chercher de quoi grignoter et un pack de bières – puisqu’elle me croyait bourré, autant abonder dans son sens – et me suis approché du comptoir avec mes petites affaires sans oser regarder mon épicier dans les yeux.
J’ai mis trois plombes à déplier mon billet de 20 balles, et à me rendre compte que je n’avais pas assez pour régler.
Mon épicier m’a alors lancé un regard compatissant puis m’a dit :
-« Allez, c’est bon, va, d’puis le temps, j’te fais crédit. Tu me dois 56 francs, ok ? »

A présent, je suis dégrisé, dans mon lit, et dans le noir. J’entends Vincent ronfler de la pièce d’à côté. J’ai envie de gerber. Et je suis positivement enchanté de me lever dans 5 petites heures pour aller bosser.

Ah, c’est chouette, la vie …

Jeudi 25 Octobre – 23 heures

Cette fille est un démon.

Depuis qu’elle a compris mon voyeurisme inhérent à l’intérêt que je lui porte, elle en profite pour me jeter sa beauté et sa vie joyeuse ( sans moi ) à la figure. J’ai eu droit au pire : voir la fille que je convoite se faire sauter par un autre mec. Tout ça, de chez moi. Dans mon salon. Ca a commencé il y a quelques heures, alors que, m’ennuyant prodigieusement, je m’étais risqué à tirer les rideaux pour jeter un coup d’œil à la cuisine de ma chère voisine. Bingo ! Elle était là, en culotte et T-shirt, en train de cuisiner, sans doute un gâteau.
Je l’ai observée sous toutes les coutures pendant qu’elle cassait des œufs, les battait en neige …

Je pensais : Bon sang, elle est si mignonne, quand je pense que c’est son Marco qui va goûter ce gâteau si amoureusement préparé … !
Et puis, ça devait arriver, elle m’a vu en train de la mater. Je me suis fait prendre comme un bleu.
Nous sommes restés pétrifiés sans bouger pendant quelques secondes, jusqu’à ce qu’elle me fasse un salut de la main en souriant exagérément, tout en sortant de la pièce.
J’ai songé à faire barricader cette maudite fenêtre, pour ne plus être tenté de la regarder.

Et juste quand j’allais tirer les rideaux, je l’ai revue dans mon champ de vision. Elle était nue. Son Marco aussi. Elle m’a fait un autre geste de la main pendant qu’il l’asseyait sur la table au fond de la pièce. Enfin, que vous dire de plus ? Ils ont baisé, là, devant moi qui les épiais, et qui l’enviait, lui. Je me suis détourné au bout de quelques instants. Je ne tenais pas à avoir l’explosion finale. J’avais ENCORE envie de vomir.
Alors, quelqu’un aurait-il une idée sur la meilleure chose à faire à présent ?

Me faire discret, me faire oublier, l’OUBLIER ? Ou guetter les absences de son Marco et aller la voir, m’excuser, tout lui expliquer en espérant … quoi ? qu’elle me trouve attendrissant et qu’elle m’épouse ?

Voyons, Romain, tu n’as plus toute ta tête …

Pourquoi suis-je devant elle, et à cause d’elle, l’adolescent de 15 ans que j’étais il y a des lustres, celui qui ne se levait pas une seule nana ?

Comment ai-je pu régresser à ce point ? !

Ensuite, j’ai essayé de me masturber pour me détendre et m’endormir plus facilement, en pensant à elle, en m’imaginant à la place de Marco, mais je n’ai même plus de contrôle sur CA !
Tout fout le camp …

 Samedi 27 Octobre

Elle. Je n’ai vu qu’elle toute la journée. Elle : ses yeux, sa bouche, ses seins, son odeur. Pour tromper l’ennemi -–mon cerveau – j’ai mis un jeu de stratégie sur ma vieille mais fidèle Playstation. Elle était quand même là, elle s’immisçait entre les noms des villes que je créais, elle apparaissait alors que je faisais la guerre à d’autres pays. Cette nana est partout en moi.

C’est là que j’ai compris, qu’une certitude m’a gagné : il me fallait la voir, lui parler, pour faire passer cette obsession.

Soit je me rendais compte que cette fille ne valait pas le coup, soit je me prenais un monstrueux – mais nécessaire – râteau.
Dans les deux cas, ce ne pourrait cependant être pire que ce que je vivais pour l’instant.

Je me suis approché de la fenêtre, je l’ai vue, elle, deux secondes avant qu’elle n’éteigne la lumière et qu’elle ne sorte de la cuisine. Elle m’a adressé un petit signe de la main.

Alors, cette fois-ci, je tente le coup.

Je n’ai plus rien à perdre, et j’ai Zoé à gagner.

 

Dimanche 28 Octobre.

Ooooh … Par quoi commencer ?

Par le début ? Certes …

Alors, voilà. J’ai frappé à sa porte. J’ai attendu qu’elle m’ouvre. Elle était dans un jean taille basse avec un court T-Shirt qui laissait voir son mignon petit nombril.
Ensuite, tout m’a semblé étrange et trop beau pour être vrai.
Elle m’a caressé la joue, m’a dit qu’elle savait que j’allais venir la voir, qu’elle m’attendait.
J’ai osé un : « Mais … votre, euh, ton petit copain ? ! »
Elle m’a fixé de ses yeux gris verts noisette indéfinissables, et, avec un petit sourire mystérieux, elle m’a répondu : « Ca ne le dérange pas vraiment… »
J’ai un peu tiqué. Mais je n’avais pas vraiment envie de réfléchir à ce que ça impliquait – est ce que ça voulait dire que je n’étais pas le premier avec qui elle « trompait » son Marco ?

Elle s’offrait à moi. Alors, je l’ai suivie dans sa chambre que j’ai trouvée à son image : claire, originale, lumineuse.
Une des premières choses que l’on ne peut remarquer, c’est le miroir immense qui se trouve à la tête du lit.
Elle s’est allongée sur sa housse de couette blanche, a enlevé son T-Shirt.
Est-ce la peine de préciser que j’étais déjà passablement excité ?
Elle m’a attiré près d’elle, m’a murmuré qu’elle aimait se sentir observée. Qu’elle avait voulu tester ma motivation, ma résistance.
Je n’ai rien répondu. Je la voulais plus que tout. Et je l’ai EUE ! !

J’ai touché, senti, mordillé chaque endroit de son corps. Nous avons fait l’amour devant cette gigantesque glace, et j’ai entendu son cri d’orgasme. A ce moment-là, elle était à moi, rien qu’à moi.
C’était la première fois que je ressentais un tel plaisir, une telle symbiose, comme si ses courbes, son corps, sa peau, son être tout entier avait été créé pour moi.
J’en suis sorti vidé, courbaturé, satisfait et exténué. C’est sans doute pour cela que je me suis assoupi.

Quand je me suis réveillé, j’étais seul dans l’appartement. Elle avait laissé un mot sur la porte de la chambre. Un mot qui disait :

« J’avais un rendez-vous. Rentre chez toi, et ferme bien la porte. Je te ferai signe demain. Zoé ! »
Voilà où j’en suis.
J’attends bien sagement le signe qu’elle daignera me faire.

J’ai passé la nuit à tenter de repousser les questions qui affluaient – Qu’est-ce que ce moment passé ensemble signifiait pour elle – Est-ce qu’elle comptait quitter son Marco pour moi – Est-ce que j’étais juste un « Extra » dans sa vie, un coup vite fait bien fait – Etait-elle la femme de ma vie – Bref, ce genre de questions débiles qui me faisaient regretter d’être devenu sentimental.
Et maintenant, je continue d’attendre la suite des évènements.
J’arrive à me souvenir de sa peau sur ma peau, et ça fait patienter …

 Plus tard …

Je ne sais pas … quoi écrire.
Qu’est-ce qu’on peut bien raconter quand le monde s’écroule sur votre gueule ?
J’en connais qui se sont bien foutus de moi. Je vais sans doute devoir déménager.

Voici, textuellement et parfaitement retranscrit, le mot que j’ai retrouvé sous ma porte en revenant du seul tabac du coin ouvert le dimanche – j’angoissais trop, bordel ! et je n’avais plus une seule cigarette –

Il était scotché sur une cassette vidéo :

« Gentil petit Romain,
J’ai eu beaucoup de plaisir avec toi hier soir. Ca a pas mal excité mon mec aussi. Allons, je suis sûre que tu te doutais que ce miroir n’est pas "« juste » un miroir, non ?
Ne crains donc pas Marco, c’est même lui qui est à l’origine de cette idée !
J’avoue que je ne l’ai pas regretté. Etant donné que l’on a beaucoup apprécié ta performance, tu es le bienvenu chez nous, quand ça te tente. Voici un petit souvenir.
C’est cadeau.

    Zoé. »

Ai-je besoin de préciser qui s’agite(nt) sur cette cassette ?
J’espère au moins qu’ils ne vont pas chercher à la commercialiser …

 

FIN

Imaginé par Zelia, en ce jour du Mardi 11 Novembre 2003, 00:43 dans la RubriK "THIS is a Fiction".


Commentaires :

  sawah
sawah
13-11-03
à 13:47

tu es doué! j'aime beaucoup ce que tu écris, c'est sincère sans retenu et ça accroche , du moin moi j'ai accrochée!!

au plaisir de te lire

bizous

sawah


  Hylst
Hylst
13-11-03
à 17:40

:o

DAns le genre confessions intimes ;)

  Zelia
Zelia
14-11-03
à 12:28

Merci Sawah ;) Contente que ma nouvelle t'ai plu...
Hylst , qu'est ce -que tu entends par " Confessions intimes" ? lol , je ne suis ni Romain , ni Zoé dans l'histoire , tout n'est qu'affaire d'imagination ... ;)

  golgo13
24-06-04
à 17:04

yep

ouais bien ecris avec beaucoup de suspanse,j'ai tout devoré

  Zouki
Zouki
25-06-05
à 14:10

Rolala, sincerement c'est genial, j'ai adoré, je n'ai pas pu quitter l'ordinateur avant d'avoir lut la fin (pourtant j'étais attendu :D) Y a pas une suite dans le même immeuble par hasard ?! ;) lol

  Zelia
Zelia
29-06-05
à 18:57

Re:

euh ben merci beaucoup, et non désolée, l'existe pas de suite dans le même immeuble :)
Mais bon, comme je viens de terminer un roman, j'ai décidé d' écrire des nouvelles en attendant LE nouveau sujet, donc on sait jamais ...

  Gala
10-09-05
à 21:06

Super

Super ma Zélia. Bon oui je sais j'ai 4 métros de retard et j'ai lu la nouvelle après tout le monde, mais je tenais à te féliciter et surtout à t'encourager. Tu es une vraie narratrice. Ton histoire est légère, drôle et astucieuse et pas prise de tête. Si ma petite pierre peut aider à faire monter l'édifice, je ne saurais trop t'encourager à continuer d'écrire, à t'accrocher, tu es sur la bonne voie.

Pour faire dans le détail, et même si on s'en fout de ce que je pense (tant pis, je suis d'humeur badine ce soir), ton Romain je ne l'ai pas trop apprécié. Mais la trame narrative a embarqué toutes mes réticences, le mystère Zoé, la montée d'adrénaline et les divagations de Romain m'ont bien plu.

Bon voilà ma Zélia. J'ai décidé de relire tous les extraits de Nina. Je voulais aussi te remercier pcq tu joues le jeu du blog à fond et ça marche puisque nous sommes je ne sais combien de dizaines de lecteurs assidus. Tu es qqpart déjà un écrivain... Bon j'arrête mon char.

Kissous


  Zelia
Zelia
11-09-05
à 00:22

Re: Super

Oh ben euh...merci beaucoup beaucoup mad' moiselle Gala.:)
En c' qui concerne cette nouvelle, je l'ai donc écrite y' a cinq ans, et je l' avais d'ailleurs adaptée en roman après, mais le résultat était pas top...
Sinon, euh, c'est toujours super dur de recevoir des compliments sur ce qu'on écrit, parce qu'on a l' impression que notre réponse paraitra soit faussement modeste, soit bateau, soit prétentieuse, mais encore une fois donc merci beaucoup pour ce que tu dis, tu n' imagines pas à quel point ça fait plaisir [Surtout quand on revient de la fête de l' huma :)]
Même si je n'ai pas l' impression d' être déjà un écrivain, si une poignée de personnes ressentent des trucs divers en lisant ce que j'écris, c' est déjà énoooooorme.
Bises.


  léa
28-09-05
à 10:35

pub

je t'invite à voir la page que j'ai créée : http://perso.wanadoo.fr/aupieddelalettre/ dans la rubrique textes en ligne. 

  Kate
07-07-09
à 17:51

Bravo

J'adore, bravo c'est excellent. Tu as beaucoup de talent.

C'est hyper bien écrit.

Kate