Nîmes, c' était bien.

Toute la famille, ma mère qui a tricoté des tout p' tits cardigans en laine couleur pastel pour celui ou celle qui s' annonce, mes nièces qui nous adorent, Geek et moi parce qu'on a ramené nos DS, une journée à la plage avec du soleil mais du sable partout à cause du mistral, le bébé chat des voisins qui s'pointait tout le temps sur le coin jardin de ma mère, et geek qui le chassait sévère parce que je dois pas trop être en contact avec des chats à cause de la toxo, moi qui ai envie de pisser toutes les cinq minutes et ça fait marrer tout le monde , mon grand père avec toujours toute sa tête bien remplie, capable de parler sans fin de ses nombreux souvenirs, et puis de chimie, de théorème de maths et tutti quanti, trop content d' avoir enfin un scientifique en face de lui -Geek- et content pour moi, pour nous, qui glisse quand même que bon, il espère tenir jusque là ............. et que ben, pour tout dire, à choisir, il prefèrerait un garçon, parce que dans la famille, des filles, y'a que ça, et puis qui a les larmes aux yeux quand je lui dit que si c'est le cas, mon fils portera son prénom en deuxième ou troisième place.

Le Pays basque, après, c' était bien. Les parents de geek à mes petits soins, parce que bon, hein, c' est quand même moi qui porte leur futur premier petit enfant, les jus de fruits fraîchement pressés tous les matins, les bons repas, la plage trois fois, avec ou sans galets, avec ou sans vagues, une promenade dans Biarritz sous l' cagnard, des photos, des films sur canal + quand il pleut dehors, des parties de raquettes où bizzarrement je me défends, des moutons sur le champ d' à côté qui piquent un sprint puis se retournent vers nous tous en même temps (ben oui, c' est des moutons) quand je cours exprès dans leur direction , les couchers de soleil sur ce coin de campagne, des couleurs sur le visage, les réactions des (beaux)parents quand on leur fait découvrir les Fatals picards, ou l' hilarant film "Borat", Geek qui tente de sentir le bébé bouger, sauf que le bébé, ben il bouge pas forcément quand toi tu veux qu' il bouge, ses parents qui nous laissent choisir dans un magasin la poussette qu'on prèfère et qui nous la reservent pour plus tard, sa mère qui me dit qu' elle a gardé une mini djellaba qu' elle pourra nous donner (Geek a passé les premières années de sa vie au Maroc) et moi qui essaie d' imaginer un mini bébé dans une mini djellaba...

La Rochelle tous les deux à l' hôtel en amoureux, enfin, c' était toujours bien. La découverte de la vieille ville, les photos des tours et du port, les vélos, les mouettes, les trajets à pied (d'une demi-heure) le long de la plage pour rejoindre le centre ville, parce que bon, j' avais pas choisi l' hotel le mieux placé mais en même temps y' avait une piscine, hein, la piscine donc, moi qui fait semblant de me noyer et ça me fait marrer, et ça fait marrer geek, et puis du coup j' ai un fou rire (doit être les hormones) et je regagne un des bords en nageant comme un poulpe gracieux, le ventre qui tire un peu, le bébé qui bouge de plus en plus fort, de plus en plus souvent, même que ça commence à se voir à l' oeil nu, encore plus de couleurs sur le visage, le décolleté, les bras, les jambes, les courbatures, le soir, à cause de tout ce qu'on marche, et puis des restaurants, moules-frites, pizzas, pâtes, crèpes, que du nourrissant, et les animations d' artistes/musiciens/acrobates le soir dans les rues, et ce glacier aux délicieux parfums où on est retournés trois fois -un parfum mojito hallucinant- et puis l' île de Ré en bus et à pied, et aussi le film des Simpsons parce qu' on était en manque, et encore le foutage de gueule de geek et moi sur les habitués de la salle de sport-fitness-sauna machin de l' hôtel qui fréquentaient parfois la piscine en même temps que nous, leurs abdos, leur non discrétion totale, leurs phrases pour ne rien dire, et celui que Geek a vu arriver en vélo pour venir faire du vélo en salle, et puis aller dans cette rue en haut de la vieille ville, près de la place du marché, où mon grand-père a passé ses dix premières années de 1920 à 1930, et puis, et puis ...Rentrer sur Paname.

La vie hors vacances qui reprend son cours doucement, retrouver notre appart, notre internet, la troisième saison de la série Weeds (Yeah!), le boulot, pffff. Les futurs rendez vous. Comme celui de la semaine prochaine, quand on pourra LE revoir, mettre une image sur ses mouvements, savoir si dans environ quatre mois, c' est un p'tit gars, ou une petite fille qu' on tiendra dans nos bras.