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Zelia [On est sûr que le mec qui a inventé l'optimisme ne lui fera pas un procès.]
Pendant l' enfance
Il y avait les nons-dits. Il y avait mon grand-père qui nous montrait parfois de vieux films ou de vieilles photos, et si par malchance un jeune homme aux cheveux frisés figurait dessus, par exemple en tenant sur ses genoux la petite fille blonde qu' était ma soeur, mon grand-père disait juste : "Bon, là c'est ta soeur." Cette fois où, gamine, j' avais décroché le téléphone, et où j' avais entendu la voix nonchalante d' un homme qui me disait : "Ah, c'est toi Zelia ?Tu vas bien ?.Je t'embrasse très fort... Tu me passes ta soeur ?". Et moi qui me demandait qui était cet homme que je ne connaissait pas et qui pourtant m' embrassait fort. Il y avait la joie d' être une enfant, la joie d' être entourée, aimée sans condition. Même si la peur pointait déjà par instants. Peut etre que c' est vrai que l' absence de règles est angoissante pour les enfants. Il y avait ces heures passées à regarder la télé, les pieds en l' air, le dos contre le mur, la tête à l'envers, les séries, les dessins animés de la 5, le Top 50, les films drôles pour les plus grands que ma soeur me faisait découvrir. Et les heures encore plus innombrables à avaler des milliards de mots, à dévorer des livres pour enfants, de la Comtesse de Ségur à Roald Dahl. Il y avait cette certitude, si tôt, que ça devait quand même être un chouette métier, d' inventer des choses, de chercher à provoquer des émotions chez les autres. Cette envie de faire comme eux. Tous ces instants perdue dans ma tête, à imaginer des histoires, que je voulais pleines de surprises, de joies, de découvertes, et à me les représenter devant les yeux. Ces moments passés à chanter, seule, avec ma soeur, dans la voiture avec ma mère, à Noël avec ma grand-mère, et puis ma mère qui disait que quand même c' était dingue qu'on chante juste et en rythme, toutes les deux, comme ça, et puis presque la même voix, que ça ne venait pas vraiment d' elle, pourtant. Et qui devait se demander si on tenait pas ça d' notre con de père, le musicien. Au final, quand je me demande ce que j'ai gardé, encore aujourd' hui, de tout ça, je n'ai que trois certitudes : De l' amour Une absence Le désir d' être écrivain. Imaginé par Zelia, en ce jour du Jeudi 1 Septembre 2005, 19:33 dans la RubriK "Minimoi".
Commentaires :
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Heureusement la nuit, je vis à Amsterdam
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à 16:28