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Zelia [On est sûr que le mec qui a inventé l'optimisme ne lui fera pas un procès.]
Comme si de rien n' était
Hier c' était la fête des Mères. Et bien sûr, j'ai appellé ma môman chérie.
Hier c' était aussi le vote pour la constitution, et évidemment, j'suis allée voter avec Mon Geek. Hier enfin, accessoirement, j'ai terminé mon roman. C' est vraiment étrange d' écrire le mot "Fin", après tous ces mois d' écriture. Mais je sais que c'est pas fini, juste que j'en suis à un passage qui m'interesse moins : Il ne s' agit plus de créer, mais de lire et relire encore, et de se corriger. De rajouter des mots. De barrer ceux en trop. C' est donc le dernier extrait de l' histoire de Nina que je mettrais ici, je pense. Il se passe une dizaine de pages avant la fin. [Ah et aussi, c'est fou ! ce roman est un pavé. Je sais ce que je dis, 139 pages, c'est un pavé c'est tout. Pour moi en tout cas. P'têtre rajoutrer quelques lignes et il en fera 140, la classe !. Mes romans d' avant tournaient autour des 120 pages, c'est vous dire. Voià, c'est passionnant, hein ?] [...]Le temps passe et se fane, là, tout autour d’ eux, autour de ce bar où ils se sont réfugiés de la pluie qui se venge en martelant la vitre. Loup rit en pensant que la bière a un goût amer, mais que c’est juste normal. Nina est étrange depuis ce matin, presque distante et dans le bar passe un vieux rock des années soixante, qui répète : « We gotta get out of this place. Oh Oh Baby, we gotta get out of this place”. Loup se dit que ça n’est peut être pas une bonne idée d’ aller sur la tombe de sa Mère, enfin. Et avec Nina. Peut-être que ça risque de jeter un voile encore plus sombre sur cette journée. Dès le matin, ou plus tard peut être, lorsqu’ils ont émergés, ils se sont baignés en observant le ciel bien plus maussade que la veille. Rapidement, Loup a senti que Nina n’ était pas dans la même humeur joyeuse et insouciante de la veille, sans doute les oiseaux noirs ?. S’il lui avait demandé, Nina aurait pu lui dire qu’il s’ étaient manifestés dans ses rêves, cette nuit, un rêve bruyant, lourd de son passé , fou, dur, et que bien qu’elle n’aurait pu le raconter, les résidus, les impressions, tenaces, collaient encore à sa peau, et que même la mer n’arrivait pas à les diluer. Nina à présent ne touche pas au jus d’ orange qu’ elle a commandé, elle a relevé ses jambes, et elle mordille les petites peaux autour de ses ongles. « Pourquoi tu as toujours l’air d’une tragique et adorable gamine inquiète, Nina, hein, pourquoi ? ». Il se demande cela, et il a beau savoir en partie pourquoi, ça l’obsède tellement qu’ il a envie de taper du poing bien fort au milieu de la table, juste comme ça. Pour briser l’instant. Pour ne plus la voir faire l’absente, l’indolente, la fille-qui-se-fout-de-tout-. A faire comme si de rien n’ était, à fuir les regards, et à fixer intensément un point si longtemps, qu’il se demandait ce qu’elle voyait ainsi. Nina le faisait parfois se sentir rien, lorsqu’elle agissait ainsi. Un point insignifiant d’une vie non réelle, comme si la réalité était ce qu’il y avait dans sa tête, un point c’est tout . Comme si lui était une illusion, ou la représentation d’ un futur probable, seulement. [...] Imaginé par Zelia, en ce jour du Lundi 30 Mai 2005, 18:05 dans la RubriK "THIS is a Fiction".
Commentaires :
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Heureusement la nuit, je vis à Amsterdam
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à 21:44