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Zelia [On est sûr que le mec qui a inventé l'optimisme ne lui fera pas un procès.]
Comme si de rien n' était...
En ce moment, y'a que mon Roman qui m' excite, qui me fait vibrer. Je pense tout le temps à eux, et à la peur de ne pas arriver à le terminer, a succedé celle de le terminer, de quitter mes personnages pour ne plus les revoir. Y' a encore pas si longtemps, je me disais : "Hum, t'es encore bonne pour une quarantaine de pages". Aujourd'hui, ça s'est mué en : "Plus que trente pages ..."avec une pointe de regret. Je crois que sans doute, j'appréhende, aussi. Parce que je sais comment ça se passe, comment ça s' est toujours passé : Tant qu'on est en train de l' écrire, on ose y croire encore. Ca fait partie de ces possibles bonheurs futurs flottant dans l'air, le truc qui vous fait dire : Peut être, qu'un jour, ma vie ressemblera plus à c'que je voudrais qu' elle soit. Mais quand vous l'envoyez, là, vous mettez votre coeur dans les mains d' autres personnes. Et puis quand le "Non" arrive, alors, c'est simple, vous avez des ignobles envie de pleurer, et de meurtre. Vous y croyez plus, vous êtes sans doute pas assez douée, et vous vous dites bêtement que si c'est comme ça, vous n'y croirez jamais plus, ça vaut pas le coup, cette déception immense. Mais bien sûr, et heureusement, ça ne dure pas bien longtemps. Parce que c'est votre vie, c'est tout, et puis ça vous aide à la vivre, parce que c'est votre "moi" le plus intime, votre conviction la plus profonde. Aujourd' hui, à vingt-six ans [mais pour plus très longtemps], j'ai passé plus de la moitié de ma vie à ecrire des romans. A me dire que c' était possible, peut être même mon destin. Alors ... [...La culpabilité de quelque chose, tout, rien, les emplissait et les liait, tous les trois pleins d’ amertume, figés dans cet instant grave et léger à la fois, ou Loup aspira la première bouffée du joint, de ce pansement sans doute mal adapté, et en rejeta les effluves autour d’ eux...] Et puis il faut que je fasse une belle fin. [Pour info, la personne sur la photo est Devon Aoki, cette mannequin à moitié japonaise qui me sert de "support physique" pour le personnage de Nina. Et "Comme si de rien n' était", c'est le futur possible titre de ce Roman.] Imaginé par Zelia, en ce jour du Jeudi 10 Mars 2005, 21:13 dans la RubriK "Ma réalité".
Commentaires :
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Heureusement la nuit, je vis à Amsterdam
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à 10:59