Alors voilà, la semaine dernière, j'ai commencé mon nouveau job humanitaire pour aider les petits groupes qu' ils ont besoin de dates et de thunes pasqu'ils en ont pas beaucoup [c'est une très belle cause, je trouve].

Donc deux jours là-bas, et les autres jours, ben, mon job officiel un peu relou.
Y'a pas photo, hein? Je veux dire, je crois que toutes ces années dans le commerce m' ont fait rêver à un job de bureau genre assis, genre devant un ordi. Qu' est-ce que ça repose, ca me rassure, c'est pas ces deux jours là par semaine qui vont le plus me fatiguer. Et puis comme on s'disait avec une amie, qu'est-ce que ça change tout quand c'est juste un job qui te plait. Tu vois pas le temps passer, et du coup, t'es pas pressé de partir, et tu t'en fous même de pas être payé, c'est dire.
Toute la journée donc, j'appelle des gens en compagnie d'une nana très sympa, d'une autre stagiaire très sympa aussi parfois, et je leur demande s'ils ont aimé les disques qu'ont leur a envoyé, et si ça leur dirait pas de programmer des groupes tip top chouette dans leur salle/festival.
Putain, je kiffe...
Comment vous dire comme je m'y sens tellement mieux, tellement plus à ma place que dans mon autre boulot ?
Bien sur, ca a un côté schizophrène. Mais bon, c' est toujours mieux qu' un côté dépressif, non ?
Je m' habitue au mouvement. Je me rapelle que, caché au fond, y'avait bien de l' energie en moi, finalement. Ca fait bizarre, mais du coup, j' aime de moins en moins le vide, et de moins en moins être seule.
Depuis le temps que j' attendais de me bouger vraiment le cul.