J' ai eu deux dimanches de suite pleins de concert gratuit dedans, le premier avec Anaïs, Pauline Croze, Christophe Mali, Anis, debout, et puis assises avec Lison sur des marches près de l'entrée/sortie des artistes, à suivre sur des écrans géants parce que bon on est pas arrivées très tôt et la salle était déjà comble, mais c' était bien quand même.
Le deuxième, place de la république, sous un joli ciel, avec Mon Geek, Vin Zzz, Léa, Lison, et sur scène pleins de groupes sympatoches genre La rue Kétanou, Louise Attaque, et puis aussi Didier Lockwood qui nous a laissé bouche bée comme des cons avec son violon, et puis moi qui disait aux autres : Non mais ça, je l'apprends à mon cours la semaine prochaine ...

Mardi c' était l' concert des Fatals Picards dont nous avions les places depuis Noël, dans cette décidément chouette salle de L' Européen, et putain je les connaissait pas tant finalement et je m'attendais pas à rire autant, mais ils sont péchus, et absurdes, et drôlissimes, et moi j'avais mal aux zygomatiques à la fin et puis j'me sentais d' humeur ...euphorique.
Et puis je veux retourner les voir, voilà.
On arrive au Printemps, et à part que je me suis jamais sentie aussi grosse qu' en ce moment ou il faudrait tomber la veste, j' m' en fous, j' vais faire comme si c' était pas important, et par contre, ce qui est important, c'est que c' est la saison des Festivals, yeah.
Déjà y' aura Le Furia Sound Festival, parce que l' an dernier, c' était trop chouette, parce que cette année, y' aura Anis, que j'adore décidément, et puis Les Fatals Picards que je me ferais un plaisir de re-voir sur scène, et puis pleins d' autres. Plus tard, y' aura l' incontournable fête de l' huma.
Et avant ça, un petit coup de Debout sur le Zinc à l' Olympia

Voilà. Parce que ouais, j'ai réussi à comprendre ça, que c' était générateur de pleins d' choses que j' aime, que c' était important pour moi, que ça m' faisait me sentir bien, tous ces sons et ces rires, et ces mots qui semblent ne parler qu' à vous, tous ces instruments mêlés, ces vibrations intenses, et les étoiles que ça vous allume dans les prunelles, alors bon, on va pas aller chercher midi à quatorze heure, on y va, puis c' est tout, et j' ai l' impression que j' ai trop d' artistes encore à découvrir, trop de gens à voir sur scène, et que ce nouveau tourbillon là, il s' arrêtera jamais, voilà.

[Et oublier qu' on va avoir vingt-huit ans...]