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De la zique ?

Zelia [On est sûr que le mec qui a inventé l'optimisme ne lui fera pas un procès.]

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I Amsterdam

Là bas, on se levait tôt, et quand on sortait, y' avait déjà un beau et grand soleil rien que pour nous.
On marchait sur la passerelle qui sortait de notre Hôtel-bateau, et puis on voyait déjà la ville, là, qui s' offrait à nous, et ces promesses de découvertes, de surprises et de détentes qui nous appellaient.
On était heureux du coup, bien , des fois on se prenait la main, des fois non, mais on se regardait, complices.
Moi je jouais ma fausse organisée dès qu'on faisait une halte dans un coffee :"On pourrait visiter ça, faire tel musée, et puis dans le même coin, y'a ce coffee qui a l' air super". Mais au final, c' était qui nous conduisait, grâce au soleil entre autres parait-il, et puis on marchait, sans fin, on croisait leurs maisons à l'architecture si particulière, avec les crochets tout en haut [Seconde culture : Ca leur sert à déménager parce que leurs escaliers sont trop étroits], leurs maisons parfois penchées, ou parfois si entourées d'eau qu'on croirait voir Venise.
Dans les coffes, simplement cette impression d' irréalité, être là, dans une salle cosy ou moderne, avec de la musique sympa ou de la techno bruyante dans les oreilles, devant un jus de fruit frais ou un cappuccino fumant, fumer tranquillement un pétard à l' herbe en observant autour de soi les autres -Les touristes français, comme nous, les Amstellodamois parfois jeunes, parfois quarante ans costard-cravaste que tu te douterais pas qu' ils fument-, répeter les mêmes phrases : "One orange juice , please". "A cappucino and a black coffee."
Nous sourire. Ecrire des cartes débiles pour les amis.
Et puis se perdre, encore et encore. Et aimer ça. Rire au bout de la troisième fois où on repasse au même endroit, faire le tour de tous les canaux, se répérer, à nouveau. Entrer dans un coffee. Dans l'un d' entre eux, deux écrans avec "Mister Bean". Fumer et rire. L ' humour visuel : language universel.
Remarcher, encore. Manger des conneries, des croissants au jambon, des "Double Whoppers with cheese".
Croiser encore des touristes français, et nous lancer un sourire complice après, râler pour de faux :"Bordel, mais on n'est plus chez nous, ici !".
Ce musée sur l' art égyptien où on a surtout passé du temps à sortir tous les prénoms de nos amis/famille en hiéroglyphes.
Ce Coffee-shop qu'on a fait trois fois, avec ces chouettes peintures/dessins aux murs, et où j'ai bu le premier jus de pomme frais de ma vie, tellement bon que j' me damnerais pour y retourner.
Prendre des photos, plein. Des sans flash, surtout. Et des "Space invaders".
Sentir le soleil sur son visage. Près d'un immense canal. Avec des mouettes criardes tourbillonant autour. Se dire que cette ville réunit tant de choses qu'on aime.
C' est le nord, mais il faisait si beau, que face à cette eau, les oreilles remplies des cris des mouettes, j'avais l' impression d' être à Marseille, d' être dans une ville du sud, ensoleillée, la mer pas si loin...
Marcher encore et encore, avoir mal au pieds mais c'est pas important, découvrir de nouvelles choses à chaque angle de rue, et me répéter, comme une litanie :"Putain, mais qu'est-ce que j'aime cette ville..." Ne pas en revenir.
Au bout de quelques jours, commencer à fantasmer, un sourire aux lèvres."Ca serait chouette d' habiter ici, n' empêche. On pourrait, si on voulait vraiment, non ?, si on s' en donnait les moyens ?".
Les noms des rues qui se confondent, cette langue si spéciale...
Acheter deux spaces muffins, un soir. Mangés à l' hôtel. S endormir avant même de sentir les effets [Je parle pour MOI] [Cela dit, c' était peut être ça l' effet.]
Et puis cet animal que m'a certifié être une poule de mer, mais une autre personne qui a vu la photo a dit que non, en fait- enfin, ce couple d' animal,
qui avait fait un nid juste à côté de l' hotel. Le mari qui allait chercher des trucs dégueus dans l' eau pour sa femme et qu' elle déplacait soigneusement pour protéger ses oeufs.
A chaque fois qu'on passait devant, les oberver, partir dans un doux délire.
En profiter. Prendre des petites rues, sortir d' un coffe-shop, et repartir, la tête embrumée, un sourire aux lèvres à travers la ville, flottants, libres, heureux.
Dans certains quartiers, se croire à la campagne. Croiser un moulin, un seul. Mais partout, de l' herbe, des fleurs, des arbres, du vert du jaune du rouge ...
Entendre les douces mélodies jouées par leurs églises, et la "sonnette" des vélos derrière nous. Des lignes de tramway, partout, par terre et au ciel.
Des boutiques sympa, de gadgets, de livres, de savons de toutes odeurs. Des marchés pleins de fleurs.
S' en prendre plein les yeux pour plus tard, respirer, sentir, profiter, mais le temps nous glisse toujours entre les mains, et c'est si bête de se gâcher les instants en cherchant en vain à le retenir.
En se disant, comme un compte à rebours: "Plus que quatres jours, plus que trois, plus que deux..."
Je ne me changerais pas. Mais j'ai aimé ces six jours, tellement...
, on repart quand tu veux.
Imaginé par Zelia, en ce jour du Vendredi 6 Mai 2005, 00:32 dans la RubriK "Ma réalité".


Commentaires :

  calimera
calimera
07-05-05
à 22:57

ça fait rêver...

Moi, je suis allée à Dunkerque...

C'est beau, aussi. La mer...

bises

  Dominique
08-05-05
à 14:26

Re: Amsterdam

Je connais depuis plus de trente ans. Le Dam, les vélos, la faune et la flore, la gare hantés par ceux qui passent ou ceux qui ne repartiront pas, cette liberté aux relents libertaires.Et puis, "Dans le port d'amsterdam", chaque fois que j'entends le nom, j'entends la chanson, même s'il n'y a pas de rapport.
Après, je suis monté à Copenhague, Goteborg, Stockholm, la région des Lacs.Le Nord m'attire. Je suis allé au Sud, mais le Nord m'attire.Je remonte bientôt et j'irai bien plus haut.Le Sud, c'est la foule, sympa, chaleur humaine et climat. Collant, sympa mais collant.Le Nord, c'est l'issue solitaire. Plus on monte plus l'air se purifie, lumineux et polaire."L'inaccessible étoile", du Nord. " Je lâche mon humanité et je m'en vais à quatre pattes" (Ferré) Au Nord.

  Zelia
Zelia
09-05-05
à 23:11

Re: Re: Amsterdam

Merci de ce commentaire.
Repasse quand tu veux ...
[J'ai modifié ton commentaire, enfin, les erreurs hteumeuleu :)]

  Zelia
Zelia
09-05-05
à 23:08

Re:

Oui, moi-même avec du recul, ça me fait rêver ... :)
J' espère que tu as bien profité, Miss.
Je t'embrasse